L’Histoire mondiale de ton âme (I – Les créatures ne veulent pas être des ombres) d’Enzo Cormann
« Tracer la ligne, les lignes incertaines [...]
Focus -288-Les Grands Prix 2020 de littérature dramatique et littérature dramatique jeunesse
Premier texte de Sophie Merceron, Avril donne la parole à un garçon de huit ans dont l’existence est transpercée de peurs.
« Je n’ai pas décidé, un jour, d’écrire pour la jeunesse. Ce que je savais, en revanche, c’est que j’avais envie de parler des peurs que l’on peut avoir lorsqu’on est enfant et, surtout, de la façon dont ces peurs peuvent se transformer quand les adultes ne parviennent pas à mettre de mots dessus, quand ils ne réussissent pas à expliquer ce que sont le manque, le chagrin, la colère… C’est de cette façon qu’est né Avril. Ensuite, ce texte donnant la parole à un enfant, il a naturellement trouvé sa place en littérature jeunesse. Je suis également comédienne. J’ai mis du temps à acquérir la légitimité d’écrire. Mais mon besoin d’écriture l’a finalement emporté et j’ai sauté le pas.
Un besoin d’écriture
Aujourd’hui, mon activité d’autrice prend presque plus de place que mon travail d’interprète. Et je trouve que c’est très bien ainsi. Venant du plateau, je travaille beaucoup à voix haute, pour ajuster le rythme de mes pièces, mais aussi pour être vraiment certaine que les mot que j’ai choisis sont bien les mots qui doivent sortir de la bouche de mes personnages. Pour autant, je ne cherche pas du tout à faire entrer mon imaginaire dans un cadre de mise en scène. Pour écrire, j’ai besoin de me sentir libre et de me détacher du plateau. »
Propos recueillis par M. P. S.
Tél. 01 55 28 10 10. www.artcena.fr
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