AGWA
©Correria, une énergie brute, en une course trépidante.© M. Cavalca
Correria, une énergie brute, en une course trépidante.© M. Cavalca
Publié le 10 octobre 2010
MOURAD MERZOUKI, CHOREGRAPHE DE LA COMPAGNIE KÄFIG ET GRANDE FIGURE DE LA DANSE HIP-HOP FRANÇAISE, UNIT LA DANSE ET L’HUMOUR. LE RESULTAT EST JUBILATOIRE.
Cent-vingt gobelets quadrillant le sol. Onze danseurs chaussés de bottes en caoutchouc et revêtus de capes en plastique… Pour son spectacle placé sous le signe de l’eau, Mourad Merzouki ne recule pas devant les éléments comiques. Et il fait bien : mêlée d’auto-dérision, la virtuosité des interprètes – de magnifiques danseurs brésiliens qui investissent avec autant de bonheur le hip-hop que la capoeira ou la samba – se teinte de poésie. La mise en valeur de l’eau (agoa en portugais) n’en est pas moins percutante : source de vie et de renouveau, composante essentielle du corps humain et symbole de notre rapport à une nature fragile, elle irrigue ici les gestes et les sensations.
En première partie, on découvrira Correria, création 2010, dans laquelle les mêmes interprètes laissent parler leur énergie brute, en une course trépidante.
M. Chavanieux
M. Chavanieux
Correria et Agwa, chorégraphie de Mourad Merzouki, du vendredi 4 au dimanche 6 mars 2011.