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Un long et beau festival d’été imaginé par le pianiste Cyril Huvé : un mois et demi de concerts au cœur du pays de George Sand, dans le Berry.
Animé par Cyril Huvé, pianiste et piano-fortiste lui-même, La Grange aux pianos n’est pas un festival tout à fait comme les autres en ce qu’il désire être : « un véritable lieu de pratique artistique qui, durant tout l’été, ouvre ses portes aux plus grands noms de la musique vivante. Maison d’artistes à part entière, la Grange aux pianos s’inscrit dans la lignée de l’esprit initié par George Sand en son temps : mettre en lumière la diversité artistique au cœur d’un écrin de verdure paisible offert par la campagne berrichonne. ». De fait, du 30 juillet au 15 septembre, les concerts vont s’y succéder, trop nombreux pour être détaillés ici, mais fort heureusement organisés en trois grandes sessions thématisées. La première qui se tiendra du 30 juillet au 8 août sera elle-même divisée en deux séries. La première durera trois jours et sera une immersion dans la musique de chambre autour du violoniste David Grimal, fondateur de l’Orchestre Les Dissonances dont la particularité est de ne pas avoir de chef d’orchestre. Admirable violoniste, intellectuel, parfaitement conscient des enjeux actuels du rapport des interprètes à la musique et au public, il sera au cœur de trois concerts consacrés au grand répertoire romantique et post-romantique. Avec des œuvres de Bruckner, Franck, Brahms, Fauré, Chausson et Schoenberg.
Piano, musique de chambre, opéra et… opérette !
La seconde commencera donc le 4 août avec Doulce Mémoire suivi de Tedi Papavrami et Maki Okado qui donneront un récital violon-piano au programme duquel on trouvera Bach, Ysaÿe, Saint-Saëns et César Franck (le 7). Entre les 15 et 17 août, on pourra entendre le pianiste Michel Dalberto seul et en duo avec Sélim Mazari (piano) et Nathan Mierdl (violon), deux jeunes talents. Mais on pourra également écouter la mezzo-soprano Anne-Lise Polchlopek, accompagnée par Federico Tibone dans un répertoire franco-espagnol (le 12/08) et le pianiste Aurélien Pontier dans un programme intitulé « Vienne 1900 : l’apocalypse joyeuse » (le 29/08). Les 20 et 22 août, place à l’opéra, mais en plein air ! David Stern et Opera Fuoco viendront donner Cosi fan Tutte de Mozart. Le 27 août place à l’historien Franck Ferrand qui viendra raconter Camille Saint-Saëns dont on fête le centenaire de la mort cette année, tandis qu’au piano, Cyril Huvé illustrera son propos. Saint-Saëns était un personnage doué dans tout ce qu’il a entrepris : il était un honnête homme du XVIIIe siècle, fin connaisseur des sciences, de la littérature, de l’histoire, de la philosophie, de la peinture… Comme musicien on lui doit même une remarquable édition des œuvres de Jean-Philippe Rameau pour Durand dont la qualité étonne encore aujourd’hui pour son respect du texte, et il a même financé partiellement ces publications. Pour finir en beauté et dans la joie : Monsieur Choufleuri restera chez lui le… de Jacques Offenbach qui l’a composé dans un style mozartien et Tristoeil et Brunehouille du bien oublié Georges van Parys (le 4 septembre). Et enfin, du 6 au 11 septembre, l’European Chamber Music Academy se réunira autour d’Hatto Beyerle, altiste du la première formation du Quatuor Berg, pour un stage de perfectionnement à l’issue duquel les stagiaires donneront un grand concert (le 11).
Alain Lompech
Du 30 juillet au 15 septembre. Tél. : 02 54 48 36 86. https://www.la-grange-aux-pianos.com/
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