Homme encadré sur fond blanc de Pierric Tenthorey
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Festival entre villages et paysages, l’Alès International outdoor festival, alias Cratère Surfaces, pérégrine dans les Cévennes alésiennes, ménageant découvertes et rencontres au cœur d’une magnifique région.
« L’esprit des lieux fait ici corps avec l’imagination artistique », dit Denis Lafaurie, le directeur du Cratère (la scène nationale d’Alès) qui anime avec passion ce festival novateur et humaniste, enraciné dans les Cévennes et ouvert sur le monde. Le lieu d’accueil des spectacles n’est jamais choisi au hasard, jusqu’à presque donner l’impression que l’humain et la nature créent de concert. Pour son édition 2019, le festival s’invite dans quelques-uns des plus beaux sites de l’agglomération cévenole. « Nous irons à Saint-Jean-du-Gard, dans La Bambouseraie de Générargues, à Anduze, au Lac de Massillargues-Atuech, à Vézénobres et Alès – des rives du Gardon aux anciens entrepôts Richard Ducros… Un voyage fantastique entre la beauté des Cévennes et l’histoire industrielle de ce territoire. », ajoute Denis Lafaurie, « les arts en espace public prennent leurs aises en mélangeant les genres, en se liant à l’international, en se lovant dans les espaces de nos murs et paysages. »
Sentiment, émotion et surprises
Cette année, les figures universelles de Roméo et Juliette traversent la semaine en trois actes, mis en scène par Anne-Laure Liégeois, avec une distribution originale franco-marocaine pour un banquet des arts de la rue façon Shakespeare. D’autres créateurs originaux et inventifs offrent l’occasion d’étonnants voyages : sur une voiture renversée avec l’équipe d’Anomalie, sous montgolfière avec le cirque Inextremiste, sur un ring de boxe avec le clown Fraser Hooper, avec les seaux en métal de Full Circle, dans les airs avec Hêtre et Phasmes, de Fanny Soriano. A suivre aussi, la déambulation proposée dans I Was Here, la virée en omnibus de la compagnie Titanos, la performance de Zora Snake sur la violence subie par les migrants, le répertoire débridé et festif de KermesZ à l’Est, les années 70 (« Giscard en moins ! ») ressuscitées par les frères Jacquard dans La Jaquaravane, la fresque cinématographique circassienne de Rouge Nord, Sol Bémol, des Belges D’irque et Fien, Didier Super et sa drôle de vie, le concert de The Sporthorses and the Guggenheim Box et celui de l’Impérial Orphéon, ou encore la déambulation dansée des Po’Boys. Yeux ouverts, oreilles attentives et pieds légers : le parcours vaut le détour !
Catherine Robert
à partir de 18h30. Tél. : 04 66 52 52 64.
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