Coco, solo pour une femme seule et le prince charmant
Quand il y a une femme seule, y a-t-il [...]
La jeune chorégraphe burkinabé, dans un solo de vingt minutes, parle de force et de courage. Au féminin.
« Je lance un appel à celles qui n’osent pas, qui n’ont pas confiance en elles ; qu’elles se tiennent sur les deux pieds, la tête haute… » Quand Salamata Kobré parle de son solo Djoussou Kouman, on saisit immédiatement que les enjeux sont tout à la fois esthétiques et politiques : la danse est un art et un combat. Née en 1984, elle a débuté comme danseuse dans les clips de musiciens burkinabés, avant de se former en danse et théâtre au Centre de Développement Chorégraphique La Termitière (Ouagadougou) et de travailler avec les chorégraphes Herman Diephuis, Salia Sanou, Anne-Marie Porras, Auguste-Bienvenue, Valérie Rivière, le metteur en scène Aristide Tarnagda… Elle danse, dit-elle, pour « réaliser ce qu’elle a de mieux en elle » – mais aussi pour inciter toutes les femmes à reprendre conscience « de leur rôle moteur ». Une ambition pour la danse et pour le monde.
Marie Chavanieux
Avignon Off. La Parenthèse, 18 rue des Etudes. Du 7 au 13 juillet à 10h. Spectacle précédé de Debout ! de Raphaëlle Delaunay : 30 minutes). Tél. : 09 53 64 32 33.
Quand il y a une femme seule, y a-t-il [...]