Lars Vogt et l’Orchestre de Chambre de Paris
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L’Arcal monte pour la première fois en France l’opéra de Reinhard Keiser, grand nom oublié du baroque allemand. Belle découverte en perspective !
Le nom de Reinhard Keiser (1674-1739) se retrouve plus souvent dans les encyclopédies de la musique que dans les programmes de concert ou d’opéra. Pour qui s’intéresse à la musique au temps de Bach et Haendel, le nom est bien connu : Keiser dirige notamment l’Oper am Gänsemarkt de Hambourg, alors principal creuset de l’opéra allemand naissant. Il passe alors pour le « plus grand compositeur d’opéra au monde ». Son œuvre est pourtant devenue bien rare aujourd’hui, hors du monde germanique : de mémoire, à Paris, une Brockes Passion dirigée par Christophe Rousset au Théâtre des Champs-Élysées il y a plus de dix ans… et c’est à peu près tout. De ce Crésus plein de verve et d’humour, aux atmosphères très travaillées par une orchestration délicate, on ne pouvait se régaler que par le disque : René Jacobs a signé un très bel enregistrement chez Harmonia Mundi. Mais il restait à découvrir ce maître ouvrage de 1710, suffisamment au goût du compositeur pour qu’il le reprenne en 1730, sur une scène. C’est ce qu’offre Catherine Kollen, la directrice de l’Arcal, toujours aussi pertinente dans ses choix de répertoire. Pour narrer l’histoire du riche roi de Lydie, elle a fait appel à Benoît Bénichou, metteur en scène inventif et profondément musicien. Il reforme avec Johannes Pramsohler et l’Ensemble Diderot le duo salué en 2018 pour Didon et Énée.
Jean-Guillaume Lebrun
Les 30 septembre, 2, 3, 8 et 10 octobre à 20h, le 6 octobre à 19h. Tél. : 01 53 05 19 19.
Centre des Bords de Marne, 2 rue de la prairie, 94170 Le Perreux-sur-Marne. Jeudi 15 et vendredi 16 octobre à 20h30. Tél. 01 43 24 54 28.
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