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Crépuscules romantiques à l’Orchestre de Paris, sous la baguette de Jukka-Pekka Saraste

Crépuscules romantiques à l’Orchestre de Paris, sous la baguette de Jukka-Pekka Saraste - Critique sortie Classique / Opéra Paris Philharmonie de Paris- Grande salle Pierre Boulez
Légende : La soprano Elsa Dreisig Crédit : Simon Fowler / Warner

Philharmonie / Orchestre de Paris

Publié le 25 mars 2025 - N° 331

Sous la baguette de Jukka-Pekka Saraste, l’Orchestre de Paris réunit les feux crépusculaires du Romantisme : Brahms, Sibelius et les Quatre derniers Lieder de Strauss chantés par Elsa Dreisig.

Contemporaine de la Symphonie n°3, l’Ouverture Tragique forme une sorte de diptyque contrastant avec l’autre grande page de Brahms dans le genre, l’Ouverture pour une fête académique. Composée en 1914 et remaniée pendant la Première Guerre Mondiale, la Symphonie n°5, l’une des plus jouées de Sibelius, progresse vers un lumineux choral conclusif qui chante l’immensité rayonnante de la nature sauvage, au moment où la Finlande lutte pour son indépendance. Testament de Richard Strauss écrit sur des poèmes de Hesse et Eichendorff, les Quatre derniers Lieder referment, avec un chatoiement orchestral et une sensualité vocale caractéristiques, une longue tradition par un condensé du cycle de la vie qui s’achève, avec Im Abendrot (Au soleil couchant). Un lieder que toutes les grandes sopranos ont mise à leur répertoire depuis sa création en 1950 par Kirsten Flagstadt, ici chanté par Elsa Dreisig.

 

Gilles Charlassier

A propos de l'événement

l'Orchestre de Paris
du mercredi 23 avril 2025 au jeudi 24 avril 2025
Philharmonie de Paris- Grande salle Pierre Boulez
221 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris

à 20h. Tél. : 01 44 84 44 84.

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