C’est seulement que je ne veux rien perdre
Studio-Théâtre de Vitry / d’après Marivaux / mes Grégoire Strecker
Publié le 25 septembre 2014 - N° 224Le jeune metteur en scène Grégoire Strecker s’empare de La Dispute de Marivaux. Il crée un « théâtre-performance » centré sur les corps, les désirs, les mouvements d’une « animalité en cage ».
Un prince cherchant à savoir qui, de l’homme ou de la femme, est naturellement porté à commettre la première infidélité. Quatre adolescents (deux filles, deux garçons) transformés en cobayes, élevés en vase clos puis mis en relation les uns avec les autres, pour tenter de répondre à la question qui taraude l’aristocrate. Dans C’est seulement que je ne veux rien perdre, Grégoire Strecker revisite La Dispute en projetant sur scène « des êtres nus, non policés, pleinement exposés, tour à tour incandescents, inquiétants ou cocasses dans l’expression de leurs désirs ». Il signe une proposition radicale qui n’hésite pas à bousculer l’œuvre de Marivaux « pour trouer les miroirs et écorcher les peaux », pour mener « une guerre sans merci entre le verbe et la chair, dans laquelle le corps, l’écoute et le regard du spectateur seraient confrontés aux pulsations intimes du désir ».
Manuel Piolat Soleymat
A propos de l'événement
C’est seulement que je ne veux rien perdredu vendredi 3 octobre 2014 au lundi 13 octobre 2014
Studio-Théâtre de Vitry
18 Avenue de l'Insurrection, 94400 Vitry-sur-Seine, France
Spectacle programmé en partenariat avec le CENTQUATRE – PARIS. Les vendredis, samedis et lundis à 20h, les dimanches à 16h. Tél. : 01 53 35 50 00. www.104.fr. www.studiotheatre.fr