Bobby Mc Ferrin

Légende ©Carole Friedman : Adepte du crossover, Bobby Mc Ferrin embrasse toutes les voix du monde.

Publié le 10 avril 2012 - N° 197

Quoi de plus normal qu’au Châtelet, Bobby McFerrin se sente un peu comme chez lui.

C’est la quatrième fois que ce grand artiste vient dans le grand théâtre parisien. Ce lieu qui, sous son lustre classique, s’est ouvert depuis bien longtemps à toutes les musiques, colle parfaitement à la carrière du chanteur que toute la planète découvrit en 1988 avec le fameux “Don’t worry, be happy!” . Ce n’était là qu’une facette de cet artiste dont le père était chanteur d’opéra et dont le fils est un chantre de la nu soul : fin mélodiste, redoutable rythmicien, remarquable improvisateur, Bobby Mc Ferrin possède une tessiture qui lui permet d’aborder tous les répertoires avec la même audace. Si jongler avec les mots et onomatopées est devenu le style de ce jazzman, il a également travaillé avec Laurie Anderson, salué Mozart avec Chick Corea dans « The Mozart sessions »… Entre autres passionnantes créations.

Jacques Denis

Lundi 23 et mardi 24 avril à 20 h au Théâtre du Châtelet. Places : de 10 à 57,50 €. Tél. 01 40 28 28 40.