Avec « 49 degrés », la formidable Cie eXplo offre une incandescente création autour du monde du travail
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Histoire vraie d’un plancher gravé par un paysan qui sombrait dans la folie à l’aube des années 70, Le plancher raconte ce que produit l’isolement mais éclaire aussi certains ressorts de la création.
On ne vous dévoilera pas ici la passionnante histoire de ce discours-réquisitoire gravé par un paysan du Béarn sur le plancher de sa chambre. Perrine Le Querrec l’a fait dans son texte que Nicolas Dégremont a adapté et interprète, dans une mise en scène de Frédéric Cherboeuf. Sur une réplique du fameux plancher devenu œuvre d’art brut, le spectacle déploie toute l’histoire de Jean Crampilh-Broucaret – paysan né en 1939, parti avec les paras en Algérie, puis, au gré du suicide de son père et de la mort de sa mère, se recluant progressivement dans sa chambre où il va graver ses délires, avant de mourir d’inanition à 33 ans…
Un hymne lumineux à la création poétique
Toute ressemblance avec les élucubrations complotistes et autres beautés paranoïaques ne sont pas fortuites. Aujourd’hui exposé au Musée d’Art et d’Histoire de l’hôpital Sainte-Anne à Paris, ce plancher témoigne en effet de la souffrance d’un homme et de son égarement dans la folie qu’encourage sa réclusion sociale. Mais il constitue aussi « un hymne lumineux à la création poétique » confie Frédéric Cherboeuf, qui met en scène dans ce sens Nicolas Dégremont accompagné de Catherine Fléau au violoncelle.
Eric Demey
à 19h30, relâche le dimanche.
Tel : 04 32 70 14 02.
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