Chaillot Expérience #1 : body live-live music / Studio Dimitri Chamblas
Le Théâtre National de la Danse confie son [...]
Dans Fampitaha, fampita, fampitàna, Soa Ratsifandrihana orchestre un quatuor de diasporas, qui décolonise en danses, récits et musique.
On a découvert la danse de Soa Ratsifandrihana dans g r oo v e, solo formel, où elle nous entraînait vers le plaisir de danser. Forte d’une formation académique au Conservatoire supérieur de danse et de musique de Paris et de collaborations avec Anne Teresa de Keersmaeker et Salia Sanou, Soa Ratsifandrihana développe une recherche en dehors des clous, engagée et transdisciplinaire. Pour sa dernière pièce, Fampitaha, fampita, fampitàna, la chorégraphe franc-comtoise d’origine malgache monte sur scène avec le musicien Joël Rabesolo et les performers Audrey Mérilus et Stanley Ollivier, pour raconter un récit des diasporas de Madagascar, Guadeloupe et Haïti.
Comparaison, transmission et rivalité
Deuxième volet d’un diptyque, cette pièce suit le documentaire radiophonique Rouge Cratère, où la chorégraphe dresse un portrait de Madagascar jalonné par les conséquences intimes de la colonisation. En mots, gestes et musiques, ils traversent Fampitaha, fampita, fampitàna, trois mots malgaches qui signifient comparaison, transmission et rivalité. Comment se voir à travers les histoires des autres ? Quels échanges et transmissions peuvent émerger de ces rencontres ? Quelles rivalités s’expriment entre récits dominants et de la marge ? Ce quatuor en robes d’époque et bottes argentées raconte l’histoire comme ils auraient aimé l’entendre.
Belinda Mathieu
Du 18 au 20 septembre à 19h30, le 21 à 18h30, le 22 à 15h30.
Tél : 01 41 60 72 72 Durée : 1h.
Le Théâtre National de la Danse confie son [...]