Philippe Jaroussky s’attaque aux cantates italiennes du XVIIIe siècle
Accompagné de son ensemble Artaserse, le [...]
L’ensemble I Giardini joue Fauré et Ethel Smyth, deux compositeurs de l’entourage musical de Sargent, qui était lui-même un talentueux pianiste amateur.
C’est vers 1880, dans le cercle de la future princesse de Polignac, que John Singer Sargent rencontre Gabriel Fauré. Le portraitiste américain soutiendra le compositeur tout au long de sa carrière, entre autres avec l’acquisition de partitions par l’université de Harvard, qui conserve également le manuscrit du Quintette pour piano et cordes en do mineur n°2 op. 115 offert au peintre par Fauré. Ce sommet de la musique de chambre, parfois égalé à l’opus 44 de Schumann, porte l’empreinte de la dernière maturité du maître français. Dans les cénacles britanniques, Sargent croise la compositrice et militante féministe Ethel Smyth, dont il fait en 1901 un croquis qui la représente en train de chanter. Daté de 1880, à l’époque où elle étudie à Leipzig auprès de Heinrich von Herzogenberg, un ardent admirateur de Brahms, son Trio en ré mineur pour piano, violon et violoncelle compte parmi les premières pages d’une œuvre d’une centaine d’opus touchant à tous les genres, dont six opéras, qui sort depuis une vingtaine d’années de l’oubli où elle était tombée après la Seconde Guerre mondiale.
Gilles Charlassier
à 12h30. Tél. : 01 40 49 48 14.
Accompagné de son ensemble Artaserse, le [...]