Le festival « Un Temps pour Elles » met en valeur les partitions de compositrices
Initié en 2020 par la violoncelliste Héloïse [...]
Le Théâtre du Châtelet présente la nouvelle création lyrique de Keiichiro Shibuya, Android Opera Mirror, mêlant, dans une interaction inédite, les ressources de l’intelligence artificielle avec celles de l’expression humaine.
Depuis plus d’une dizaine d’années, le compositeur et artiste pluridisciplinaire japonais Keiichiro Shibuya fait de l’informatique et de l’intelligence artificielle un matériau de création, en explorant les frontières entre l’homme et la technologie. En 2012, au Théâtre du Châtelet, il avait présenté The End, un opéra aux contenus audios et visuels entièrement générés par ordinateur. Six ans plus tard, Scary Beauty signait sa première collaboration avec un robot humanoïde devenu interprète autonome. Super Angels à Tokyo en 2021 marque une étape supplémentaire dans l’interaction entre l’homme et l’intelligence artificielle, avec un androïde accompagné par des chanteurs d’opéra, des danseurs de ballet et un orchestre symphonique.
Une collaboration inédite avec un robot androïde
C’est dans cette dynamique scientifique et créative que Keiichiro Shibuya imagine pour le Théâtre du Châtelet un nouveau dialogue entre les émotions humaines et celles générées par l’intelligence artificielle. Dans Android Opera Mirror, l’androïde Alter 4, dessiné par Hiroshi Ishiguro et programmé par Shintaro Imai, chante non seulement une partition écrite sur des extraits d’essais ou de romans, ainsi que sur des paroles générées par l’intelligence artificielle à partir d’un corpus de chants bouddhistes, mais il improvise également aux côtés du chœur de cinq moines japonais, accompagnés par l’orchestre Appassionato. Sur scène, les visuels de la plasticienne Justine Emard se mêlent à ceux générés par Alter 4.
Gilles Charlassier
à 20 heures. Tél : 01 40 28 28 28.
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