Le théâtre, un acte démocratique au présent
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Pièce kitsch et pop inspirée de l’univers des comics américains, Ultra-girl contre Schopenhauer frotte le réel aux fantasmes en mode cartoon philosophico-surréaliste.
Soit Edwige (Sarah Daugreilh), traductrice en tailleur gris qui a l’air de s’ennuyer. Soit Ultra-girl (Laure Giappiconi), son alter ego fantasmé façon Superwoman, cuissardes rouges et combi moulante blasonnée du drapeau américain. Cette première pièce écrite et mise en scène par Cédric Roulliat, photographe et ex-apprenti bédéiste, invente une histoire loufoque et décalée autour d’une femme et son double issu des comics. Une scénographie pop et colorée façon années 1970 – papier peint à la Vasarely et objets designés – voit par exemple trois interprètes échanger des dialogues parfois chantés ou préenregistrés, rendus de pubs télévisées.
Apprentissage amoureux alimenté par des figures fictionnelles
Complètement kitsch et ultra-référencé, le spectacle embarque dans une sorte de récit d’apprentissage amoureux alimenté par des figures fictionnelles. Et que fait Schopenhauer ? Le philosophe allemand refoule les rêveries romantiques d’Edwige. Joué par David Bescond, qui sera aussi ancien amant ou plombier, il offre un contrepoint pas moins loufoque à ce « dialogue mental, mais très visuel, entre les deux hémisphères d’un même cerveau ».
Eric Demey
à 13h50, relâche les lundis. Tel : 04 94 74 64 90.
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