Le Garçon à la valise de Mike Kenny mis en scène par Christophe Sauvion
Un spectacle de marionnettes en forme de [...]
Théâtre - Gros Plan /FESTIVAL 2021
Situation sanitaire oblige, le festival « Théâtre en mai » devient cette année « Théâtre enfin ! » en restant fidèle à l’esprit de ses origines : la découverte, la jeunesse et la création.
Alors que le traditionnel festival Théâtre en mai aurait dû fêter sa 31e édition, le Théâtre de Dijon-Bourgogne a fait le choix cette année, en raison du contexte sanitaire, d’organiser le bien nommé « Théâtre Enfin ! » du 21 mai au 2 juillet. Pour saluer la réouverture des lieux de spectacle, place à 15 propositions dont 6 créations ! Deux d’entre elles sont des productions Théâtre enfin !: d’abord Les Apôtres aux cœurs brisés, de Céline Champinot, un spectacle théâtral et musical qui clôt sa trilogie « biblico-pop » ; ensuite Laboratoire poison 3 d’Adeline Rosenstein, dernier volet de son travail de création documentaire sur les mouvements de résistance et la trahison. Leyla-Claire Rabih, quant à elle, continue de creuser son sillon sur la crise syrienne, en s’intéressant cette fois à l’exode de la population dans Traverses, tandis que Bernard Bloch interroge le conflit israélo-palestinien dans La Situation*, tout comme Nolwenn Peterschmitt et Maxime Lévêque avec leur performance Ils savaient pas qu’ils étaient dans le monde.
Histoire, politique et hommage aux aînés
Si Le Bal des disparu.e.s de Soizic de la Chapelle et Lisa Robert revient sur la Commune de Paris, Et le cœur fume encore**, de Margaux Eskenazi et Alice Carré explore la décolonisation et la guerre d’Algérie. Plus proches de nous, Et c’est un sentiment qu’il faut déjà que nous combattions je crois, la création de David Farjon, explore la banlieue par le prisme des représentations médiatiques, tandis que Tiens ta garde du collectif Marthe s’appuie sur la pensée de la philosophe Esla Dorlin pour aborder les questions d’auto-défense et de féminisme. Parmi les propositions du festival, plusieurs rendent hommage aux aînés : Cosmik débris de Paul Schirk célèbre l’héritage de Frank Zappa, Susan d’Alix Riemer s’empare de la figure inspirante de Susan Sontag, et Adrien Béal met en scène Toute la vérité, création collective nourrie de la pensée de Michel Foucault sur la sexualité. La littérature classique est revisitée, que ce soit par Lorraine de Sagazan qui réécrit Platonov de Tchekhov dans L’Absence de père ou François Dô qui interroge la peur à travers Boule de suif, Tribute to Maupassant. Enfin, l’art du clown ne manquera pas à l’appel avec Rira bien qui rira de Carolin Obin.
Isabelle Stibbe
*https://www.journal-laterrasse.fr/la-situation-de-bernard-bloch-2/
Tél. : 03 80 30 12 12. www.tdb-cdn.com
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