« Post-Orientalist Express », la chorégraphe Eun-Me Ahn dynamite les clichés sur l’Asie
Entre explosion visuelle et subversion [...]
Le Ballet de l’Opéra national de Paris propose une soirée tout en Contrastes qui mêle en trois temps danse post-moderne américaine, néoclassique et jeune garde contemporaine.
Le rideau s’ouvre sur O złożony / O composite créé par Trisha Brown pour la troupe parisienne, qui expérimentait alors pour la première fois la « post-modern dance », en 2014. Si la mythique chorégraphe américaine avait alors pris soin de mâtiner son vocabulaire de classique, ce n’est pas le cas dans If you couldn’t see me, un solo qu’elle interprétait elle-même et dans lequel elle évoluait dos au public. Il entre aujourd’hui au répertoire du Ballet.
Deux manières de déconstruire le mouvement
Puis vient le tour du chorégraphe britannique David Dawson qui, associé au Dutch National Ballet depuis 2015 et fort d’une quarantaine de pièces, présente Anima Animus. Il y explore le féminin et le masculin et joue des contrastes entre lumière et obscurité, individu et groupe, virtuosité technique et poésie lyrique. Imre et Marne Von Opstal enfin, frère et sœur originaires des Pays-Bas qui ont créé notamment pour le NDT ou la Rambert Dance Company, imaginent Drift Wood. « Le symbole du bois flottant, qui représente la résilience, l’adaptabilité et le lâcher-prise, nous rappelle également la beauté de la nature et le passage du temps ».
Delphine Baffour
Les 1er, 2, 3, 5, 8, 10, 11, 15, 17, 18, 20, 23, 24, 26, 29, 30 et 31 décembre à 19h30, les 6, 7, 13 et 14 décembre à 20h, les 21 et 28 décembre à 15h.
Tél. 08 92 89 90 90.
Durée : 2h20 avec deux entractes.
Entre explosion visuelle et subversion [...]