THOMAS HENGELBROCK
A la tête de l’Orchestre de Paris, le chef [...]
Dans l’épopée de L’Anneau du Nibelung, Siegfried succède à L’Or du Rhin et La Walkyrie, avant Le Crépuscule des Dieux final. La production de Günter Krämer est reprise à l’occasion du bicentenaire de la naissance de Richard Wagner.
Meurtres, trahisons et incestes constituent une part importante de l’intrigue de la Tétralogie de Wagner. Si Siegfried n’échappe pas totalement au sordide, il est souvent l’opus préféré des mélomanes, car considéré comme l’interlude plaisant (de quatre heures tout de même) où chatoie un orchestre pléthorique évoquant la Nature romantique : forêts, oiseaux, ours et même dragon. Siegfried incarne le héros emblématique de la mythologie germanique, affranchi des dieux et seul capable de conquérir l’anneau par sa force et son courage. Pour cette reprise, la distribution réunit en grande partie les excellents éléments de la première série de représentations, avec en tête le Heldentenor Torsten Kerl, toujours placés sous la direction de Philippe Jordan.
A.T. Nguyen
A la tête de l’Orchestre de Paris, le chef [...]