Commerces ? Oui. Transports ? Oui. Lieux de culte ? Oui. Lieux de culture ? Non.
Alors qu’un travail considérable a été [...]
Imaginant une farce inspirée de L’Obsolescence de l’homme de Günther Anders, Emilie Prévosteau et Amine Adjina explorent les liens familiaux tout en questionnant nos rapports aux images de fiction et à leur (sur)consommation.
Les médias permettent de remplacer la réalité par la fiction : la télévision, la radio et Internet nous donnent l’impression fallacieuse d’une proximité panoptique alors qu’ils déréalisent les rapports avec nos semblables, jusqu’à créer autour de nous des « copains portatifs » (comme les appellent Günther Anders) qui ne sont que des fantômes. Tel est Victor Newman, héros central de la série Les Feux de l’Amour dont il anime les triangles sentimentaux avec talent. Comment ne pas tomber amoureuse de cet élégant homme d’affaires à la moustache soignée et au charisme extraordinaire ? Dans L’Obsolescence de l’homme, Anders raconte l’histoire d’une femme qui quitte son foyer pour rejoindre son amant cathodique. Entre fiction et performance, Amine Adjina et Emilie Prévosteau font théâtre de l’hypothèse du philosophe.
Catherine Robert
Vendredi à 18h15 ; samedi à 18h, dimanche à 16h30. Tél. : 01 43 90 11 11.
Alors qu’un travail considérable a été [...]