Faits d’hiver : l’Australie à Paris
Un nouveau partenariat avec Dancehouse à [...]
Revisiter Giselle quand on a traversé la technique Cunningham, exploré les liens entre arts et sciences… L’expressivité du corps, pour Michel Hallet Eghayan, transcende les esthétiques.
Depuis son retour de New York en 1976, Michel Hallet Eghayan ne cesse d’explorer de nouvelles voies pour la composition chorégraphique. Elles l’ont conduit à travailler avec un astrophysicien, un paléoanthropologue… Et à interroger le répertoire romantique : en 1982 déjà, il avait conçu sa propre Giselle. Il se lance à nouveau le défi en 2011. Du ballet, le chorégraphe ne nie pas le romantisme, et ne déconstruit pas le fil narratif : on suit avec lui la jeune paysanne trompée, qui succombe à la tristesse mais, dans le royaume des ombres, sauve son amant de la vengeance des « willis » en l’aidant à danser jusqu’à l’aube. Mourir d’avoir trop aimé, danser par-delà la mort… Un tel récit ne pouvait que séduire le chorégraphe. Qui résume : « La danse ne dit pas l’histoire, elle est l’histoire. »
Marie Chavanieux
Un nouveau partenariat avec Dancehouse à [...]