MENAHEM PRESSLER
Le pianiste joue deux sonates de Schubert rue [...]
La fin d’année virtuose et tzigane de l’Orchestre National d’Île-de-France.
Il y a un an, la formation francilienne lançait un appel au secours suite à la décision de la Direction régionale des affaires culturelles (ministère de la Culture) de réduire sa subvention de 700 000 €… A l’heure où la plus grande incertitude continue de flotter sur ce projet annoncé par le précédent ministre, l’Orchestre National d’Île-de-France s’apprête à oublier ses soucis en se laissant enivrer par la folie virtuose de pages gypsy pour violon de Pablo De Sarasate (Romance andalouse pour violon ; Carmen Fantaisie pour violon) et Mikhail Glinka (Capriccio brillant «Jota aragonaise») servies par le malicieux et magnifique jeune surdoué serbe Nemanja Radulovic (né en 1985). Quelques pages orchestrales flamboyantes signées Humperdinck (Hänsel et Gretel, prélude), Johann Strauss (Künstler Quadrille op. 201 ; Eljen a Magyar !), Brahms (5 Danses hongroises) et Khatchaturian (3 Danses de Gayaneh) finissent de pimenter ce programme de fête dirigé par l’espagnol Sergio Alapont.
J. Lukas
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