Tailleur de pierres précieuses
Co-fondateur et co-directeur musical du [...]
Le festival de la Côte d’Opale, dévolu à la découverte du répertoire britannique, se prolonge cette année avec six représentations du musical de Stephen Sondheim, Sweeney Todd.
Installé au château d’Hardelot, le Midsummer Festival célèbre depuis 2010 une entente plus que cordiale entre les musiques française et britannique et leurs interprètes. De l’autre côté du Channel, il y a tout un répertoire à découvrir. Car si beaucoup a été fait, avec le renouveau de la scène baroque, pour Haendel (on entendra cette année les Cantates pour le marquis Ruspoli par l’ensemble La Risonanza), voire Purcell, de nombreux trésors restent inaccessibles de ce côté-ci de la Manche. La journée du solstice explore ainsi les répertoires baroques – Byrd, Gibbons, Dowland joués au virginal par Jean-Luc Ho, accompagnés de Sonnets de Shakespeare, leur contemporain, dits par Itay Jedlin – et postromantiques : la soprano Helen Kearns chante des Folk Songs arrangés par Benjamin Britten et des mélodies de William Walton, Michael Head et Ralph Vaughan Williams, l’un des compositeurs du xxe siècle les plus injustement méconnus. Parmi les artistes invités : le King’s Consort (qui s’autorise une excursion hors baroque avec les Illuminations de Britten sur les poèmes de Rimbaud), le pianiste Benjamin Grosvenor ou encore la très francophile Dame Felicity Lott (dans des mélodies de la compositrice Guy d’Hardelot). En postlude, la mise en scène par Olivier Benezech du musical thriller de Stephen Sondheim, Sweeney Todd, écrit pour Broadway mais dont l’action sanglante se déroule dans le Londres de Dickens.
Jean-Guillaume Lebrun
Tél. : 03 21 21 73 65.
Co-fondateur et co-directeur musical du [...]