« Le Beau Monde », rituel fantaisiste et poétique avec Arthur Amard, Rémi Fortin, Simon Gauchet et Blanche Ripoche
Une anthropologie futuriste qui parle de [...]
Trajal Harrell, chorégraphe américain et actuel directeur du Schauspielhaus Zürich Dance Ensemble, s’empare de la Cour d’honneur du palais des Papes pour y créer The Romeo.
Depuis quelques années il rêvait du cloître des Célestins ou des Carmes. Mais c’est la Cour d’honneur que le chorégraphe américain Trajal Harrell va investir accompagné de treize autres performeurs. Pour ce faire il imagine un projet à la démesure de ce lieu légendaire : « créer une danse mythologique qui appartiendrait à tous et à toutes » pour mieux faire résonner les traces de son histoire et de tous les spectacles qui y ont vécu. Une chorégraphie imaginaire qui transcendrait les époques et les cultures, que chacun, y reconnaissant des influences populaires, pourrait s’approprier. Un moment de partage et de communion avec deux mille spectateurs qui ne pourrait se vivre que dans l’instantanéité du moment.
Roméo sans Juliette
Et pour répondre à une légende quoi de mieux qu’une autre légende ? C’est ainsi qu’il a décidé de mettre au service de la figure universelle de Roméo sa danse post-moderne teintée de voguing. Celui qui a l’habitude de mobiliser dans ses œuvres les études sur le genre, féministes et post-coloniales aussi bien que l’histoire de la danse voit dans Roméo le héros d’une tragédie « à la vie à la mort » mais également « la figure du séducteur et de l’amoureux qui porte en lui les marques du patriarcat ». The Romeo donc, le « The » ayant ici son importance, et exit Juliette, moins évocatrice selon le directeur du Schauspielhaus Zürich Dance Ensemble que son éternel amoureux.
Delphine Baffour
à 22h30, relâche le 21 juillet. Tél. 04 90 14 14 14. Durée : 1h30.
Une anthropologie futuriste qui parle de [...]
En adaptant L’Écriture ou la vie de Jorge [...]
Guidés par Elisabeth Chailloux, Jean-Marie [...]