« J’aurai 14 ans toute ma vie », Sheila O ‘Connor retourne avec Philippe Calvario, à l’époque bénie de son rôle dans « La Boum ».
Sheila O’Connor a connu la popularité à 14 [...]
Avec la question du langage comme point de départ, la metteuse en scène et plasticienne Laurance Henry signe un duo ancré dans les jeux de l’enfance.
La compagnie ak entrepôt n’en est pas à son coup d’essai en matière de recherche théâtrale ou chorégraphique pour le jeune public. Depuis sa fondation en 1999, elle a fait de l’adresse à l’enfance, à la petite enfance et à la jeunesse sa marque de fabrique. mOts premiers, pièce créée en 2021 pour les petits à partir de 3 ans, est à l’origine d’un cycle consacré au langage. Depuis 2016 déjà, Laurance Henry n’a pas manqué de nourrir sa réflexion par des temps d’immersion, de rencontres, de création partagée, pour mieux interroger chaque personne à travers son rapport au monde. Le langage, au centre de l’échange, est vite devenu l’endroit le plus passionnant à interroger : celui des corps comme celui des mots. C’est ce qui ressort du duo, volontairement servi par un comédien et un danseur, chacun d’abord dans son rôle. L’espace est également scindé de cour à jardin par la présence de deux structures en bois qui serviront de support imaginaire et acrobatique aux deux protagonistes.
Joutes verbales puis corporelles
Le premier homme à déconstruire sa structure est celui qui s’amuse des mots comme des sons. Il envoie ses onomatopées dans l’air en jouant avec les résonances. Les sons et les paroles se mêlent pour concevoir un autre imaginaire qu’il tente de faire entrer en connexion avec le deuxième homme. Celui-ci marque sa présence par la danse et l’acrobatie, et parfois, le dialogue n’a rien d’évident. Comment faire monde commun ? C’est tout l’enjeu du spectacle, qui joue sur leurs différences et sur l’apprivoisement mutuel qui se déploie sous nos yeux, quand ils acceptent de quitter leurs jeux de cubes ou leurs installations de couleurs. Dans cet univers enfantin, les deux protagonistes existent dans une interprétation qui tend à une certaine naïveté. C’est là la faiblesse du spectacle, qui oublie également un peu vite la question du mot au profit d’un langage davantage corporel.
Nathalie Yokel
à 16h30, relâche le dimanche. Durée 40mn. Tél. : 04 90 85 59 55.
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