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Dans le cadre de ses concerts du « lunchtime », le musée d’Orsay propose trois récitals dédiés à Chopin.
Disparu prématurément à 39 ans, Frédéric Chopin (1810-1849) laisse le souvenir d’un des plus grands compositeurs de la période romantique. Pour commémorer les 170 ans de sa mort, le musée d’Orsay nous convie depuis le 15 janvier à 4 récitals consacrés franco-polonais, dont chacun révèle les visages contrastés voire les paradoxes, entre virtuosité et délicatesse, instinct et cérébralité. Après le concert de Dmitry Masleev en janvier, c’est Jean-Paul Gasparian qui nous entraîne dans le sillage de Frédéric Chopin, le 5 février. Le jeune pianiste de 23 ans, qui a déjà obtenu 5 Diapasons d’Or pour son dernier CD consacré à Rachmaninov,
Les visages contrastés de Chopin
Scriabine et Prokoviev, s’attaquera à la Polonaise-fantaisie en la bémol majeur et à quatre ballades. Un répertoire idéal pour son toucher soyeux et sa virtuosité éblouissante. Deux semaines plus tard, c’est au compositeur et pianiste Karol Beffa de se livrer avec le public à l’un de ses exercices favoris : l’improvisation. Invités à soumettre au musicien des thèmes en référence à Chopin, les spectateurs pourront également étendre leurs envies aux racines ou à l’héritage du compositeur : il y a donc fort à parier que Bach, Mozart, Bellini, Debussy, Ravel ou le jazz seront de la partie. Pour le dernier concert de ce cycle flamboyant, le très doué Edoardo Torbianelli, qui s’intéresse de près aux instruments anciens et a beaucoup exploré l’univers de Chopin au cours de sa résidence à Royaumont, revient à son compositeur fétiche avec de nombreux préludes, mazurkas, impromptus et polonaises.
Isabelle Stibbe
Mardi 5 février, 19 février et 12 mars 2019 à 12h30.
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