George Dandin et A la folie Feydeau !

« Je souhaite, pour cette création, travailler sur les jeux d’ombres, les doubles fonds. Il faut que les rires, les bruits de baisers fusent en tournoyant sans qu’on en sache la provenance, que les couples qui s’enlacent apparaissent, géants, dans le dos de Dandin, disparaissant et resurgissant avec fluidité », dit Florence Camoin à propos de George Dandin, de Molière, qu’elle met en scène comme « le cauchemar d’un certain Jean-Baptiste cocufié par sa belle Armande ». Léonard Matton, quant à lui, réunit Amour et piano, Feu la mère de Madame et Les Pavés de l’ours, de Georges Feydeau, en un spectacle qui présente trois visions férocement drôles des affres du couple : « entraînés par des chansons dans une atmosphère de boîte à musique, se croisent cocotte trompée, Belge grossier, serviteur idiot et bien d’autres ».

Catherine Robert