Mariss Jansons et Waltraud Meier
S’il se fait rare dans la capitale, Mariss [...]
Le pianiste, qui vient d’enregistrer pour le label Artalinna un deuxième album consacré à Bach, se produit à Gaveau où il confronte Bach, Mozart et Chopin.
En une dizaine d’années, depuis le début de sa jeune carrière, la manière de François Dumont s’est peu à peu affirmée : un goût pour les interprétations claires, une place laissée à l’émotion mais pas à ses débordements. Au concert comme au disque, le pianiste donne toujours l’impression d’être à l’écoute des œuvres qu’il interprète, une qualité qu’il entretient par une pratique assidue de la musique de chambre (au sein du Trio élégiaque avec le violon solo de l’Orchestre de Paris Philippe Aïche et la violoncelliste Virginie Constant), qu’il n’a jamais remisée malgré des engagements de plus en plus nombreux et prestigieux en tant que soliste. Disponible pour la création d’œuvres nouvelles, il tente aussi certains paris artistiques, comme ce spectacle, La Fonction Ravel de Claude Duparfait, créé au CDN Besançon Franche-Comté et repris du 19 au 21 janvier au Théâtre national de Strasbourg.
Soliste à l’écoute
Pour son premier récital Salle Gaveau, François Dumont retourne à quelques-uns de ses compositeurs de prédilection. Bach tout d’abord, dont il enregistre actuellement une remarquable anthologie pianistique au long cours pour le label Artalinna, avec le Concerto italien et la Chaconne pour violon transcrite par Busoni, puis les quatre Ballades de Chopin. Entre les deux, la Sonate en la mineur K. 310 de Mozart et son rythme de marche obstiné, où l’ombre de Bach apparaît dans l’écriture en contrepoint.
J.-G. Lebrun
à 20h30. Tél. : 01 49 53 05 07.
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