La Terrasse

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Focus -215-Focus Arsys Bourgogne

Une soirée chez Rossini

« Une soirée chez Rossini » met à l’honneur les mélodies écrites par le “Cygne de Pesaro“, qui recevait des invités de marque dans son appartement parisien.

CONCERT SPECTACLE / TOURNEE

Publié le 23 novembre 2013 - N° 215

« Une soirée chez Rossini » met à l’honneur les mélodies écrites par le “Cygne de Pesaro“, qui recevait des invités de marque dans son appartement parisien.

Il faut imaginer un salon au numéro 4 de la rue de la Chaussée d’Antin où se succédait le tout Paris du 19ème siècle. Après un premier séjour dans la capitale, Rossini s’établit définitivement à Paris à partir de 1855. Le compositeur, alors au faîte de sa gloire, recevait dans son vaste appartement des invités de marque, à savoir les compositeurs Camille Saint-Saëns, Clara Schumann, Giuseppe Verdi, Franz Liszt…, tout comme un grand nombre de chanteuses qu’il instruisait de son art. Celui que Stendhal surnommait « le Napoléon de la musique » réservait pour ses convives un véritable festin. Il était en effet également connu comme fin gourmet : il a d’ailleurs publié un livre de recettes et a donné son nom à un plat fameux, le Tournedos Rossini. C’est sur cette période parisienne que s’articule le spectacle musical proposé par le Choeur Arsys Bourgogne, « Une soirée chez Rossini ». Outre ses opéras et ouvertures devenues célèbres, le maître incontesté du bel canto a composé un grand nombre de mélodies, des pièces à la fois courtes et charmantes, exhumées par Arsys. Alors qu’il sort d’une longue maladie, il rassemble une partie significative de ce catalogue dans le recueil Péchés de vieillesse. Il s’inspire pour ses partitions de poèmes d’Emilien Pacini (Les Amants de Séville) ou encore de vers de Jean-Jacques Rousseau (Ariette à l’ancienne). Un recueil qui comporte également quelques pièces pour piano, des bijoux d’écriture dans lesquels il n’hésite pas parfois à parodier ses contemporains. Des œuvres empreintes d’humour mais aussi de mélancolie et qui donnent le ton à la fois triste et léger de ce programme. C’est un petit effectif que l’on retrouvera sur scène : quatre chanteurs mais aussi un pianiste et un acteur. Un concert qui témoigne de la volonté du chœur de développer des programmes inventifs, à l’écart des sentiers battus.

 

A. Pecqueur

 

Les 12, 13 et 14 mars au Théâtre d’Auxerre, le 15 mars à Salives, le 16 mars à Saint-Vallier, le 18 mars au Théâtre de Beaune, le 20 mars à Fouesnant, le 22 mars à Couches, le 23 mars aux Ulis.

A propos de l'événement

Une soirée chez Rossini

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