Emmanuel Tkeknavorian
C’est l’un des secrets les mieux gardés de la [...]
Focus -293-l’Orchestre National d’Île-de-France
La Quatrième Symphonie de Mahler est sa plus lumineuse. La voix de soprano vient se poser au-dessus de l’orchestre dans […]
La Quatrième Symphonie de Mahler est sa plus lumineuse. La voix de soprano vient se poser au-dessus de l’orchestre dans le finale pour chanter la « vie céleste ». C’est un chant de l’innocence, qui réclame une voix à la fois alerte, paisible et de pleine clarté. Ruby Hughes a souvent promené la sienne dans le répertoire baroque mais aussi dans des pages plus récentes où la fraîcheur, la vivacité sont de mise : par exemple chez Britten, Debussy ou le Mahler du Knaben Wunderhorn. Elle s’est cependant encore peu produite en France ; cette Quatrième de Mahler est une belle occasion de la découvrir.
Jean-Guillaume Lebrun
Philharmonie de Paris. Le 29 mars.