Léonie et Noélie

« J’ai écrit Léonie et Noélie comme un palimpseste. Ce texte est passé, sur une période de dix ans, par différentes versions. La gémellité est un sujet qui m’intéresse depuis longtemps. Dans cette pièce, j’ai voulu explorer ce que c’est que d’être une jumelle ou un jumeau, interroger les notions de moitié ou bien de double, de fusion avec l’autre. Cela, en défendant l’idée d’un théâtre qui propose aux jeunes spectateurs un poème et une langue de haut niveau.

L’intelligence des enfants

Lorsque j’écris pour les enfants, je m’autorise à aller très loin – que ce soit philosophiquement, poétiquement ou humainement – car je n’ai absolument aucun doute sur leur intelligence, sur leur capacité à entendre toutes sortes de choses. L’écriture pour la jeunesse est un espace au sein duquel je me sens totalement libre. Au sein duquel ma créativité se développe beaucoup plus facilement qu’ailleurs. Je trouve dans ce champ-là une pulsation très vivante, extrêmement jubilatoire. Ce n’est pas forcément le cas lorsque j’écris pour d’autres publics. »

Propos recueillis par M. P. S.

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