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Les Lunaisiens, associés aux Cuivres Romantiques, font résonner dans la Cathédrale Saint-Louis les musiques des temps napoléoniens. Entretien avec Arnaud Marzorati, maître d’œuvre de ce projet.
Qu’entendra-t-on lors de ce concert ?
Arnaud Marzorati : C’est un peu plus qu’un concert, plutôt une ballade entre des partitions classiques de l’époque napoléonienne – Cherubini, Grétry, Paisiello… – et tout un répertoire de chansons de Béranger, Émile Debraux ou d’autres moins connus, qui ont bâti la « Légende impériale ». Il s’agit de retrouver le son et l’esprit d’une époque. Les textes déclamés et les instruments d’époque y contribuent, même si j’ai bien conscience que le lieu est un peu spécial : aux Invalides, nous sommes dans un lieu sacré où l’on chantera des chansons profanes, mais incarnant un personnage par certains aspects sacré pour l’époque.
L’interprétation de la musique classique peut s’appuyer sur une certaine tradition. Qu’en est-il de la chanson ?
A.M. : L’interprétation est souvent fantasmée à partir des mémoires des chansonniers eux-mêmes, tels Debraux ou Désaugiers, qui font revivre l’ambiance des sociétés chantantes, et à travers toute une littérature que j’ai accumulée avec Les Lunaisiens. Il y a bien sûr un gros travail d’adaptation, ce qui est d’ailleurs le propre de la chanson. Dans les caveaux, ce répertoire était souvent chanté a cappella. Aux Invalides, il fallait quelque chose de plus solennel, et je suis très heureux de pouvoir travailler avec Les Cuivres Romantiques de Jean-François Madeuf et Jean-Daniel Souchon, qui jouent exclusivement sur instruments d’époque.
Propos recueillis par Jean-Guillaume Lebrun
à 16h30.
Tél. 01 44 42 54 66.
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