Francofolies de la Rochelle 2025
Une programmation foisonnante, jamais [...]
En quelques années le Niort Jazz Festival s’est imposé comme un des nouveaux rendez-vous du début d’été.
À l’image de la politique de la ville, capitale de l’Économie Sociale et Solidaire, cette cinquième édition confirme une volonté de s’inscrire dans une démarche citoyenne, avec les deux tiers de concerts gratuits, une veine éco-responsable, et une programmation qui veille à une parité hommes-femmes, en s’appuyant sur des têtes d’affiche pour faire découvrir des talents émergents. On note la présence le 27 juin de Dee Dee Bridgewater qui, à la tête d’un quartette féminin, réinterprète les hymnes protestataires, The Danger Zone, que Percy Mayfield avait composé pour Ray Charles comme le terrible Mississippi Goddam de Nina Simone… À sa suite, Goran Bregovic devrait quant à lui être fidèle à sa légende tourneboulante.
Un programme des plus éclectiques
Côté grande scène toujours, la formule électro-swing de Parov Stekar est précédée par le combo du Sénégalais Faada Freddy (le 25 juin). Tout autant aux marges du jazz, la chanteuse Mica Millar rappelle le 26 juin l’importance de la filière soul au Royaume-Uni, tandis que dans la foulée la Meute, « techno marching band », devrait secouer le public. Du côté des talents émergents, présentés sur la scène du village, le public pourra découvrir sans débourser un kopek la flûtiste Ludivine Issambourg, dont le récent opus en hommage à l’immense Hubert Laws sur Heavenly Sweetness a fait grand bruit (le 25 juin, à 20h30), Minimum Fanfare, qui devrait envoyer les décibels, entre groove klezmer et pulsations cumbia (le 26 juin, à 23h15), tout comme le lendemain, à la même heure, Who Parked The Car, un octette qui brasse nu soul et bon vieux jazz, funk et électro.
Jacques Denis
Une programmation foisonnante, jamais [...]