Harvey de Mary Chase, mise en scène de Laurent Pelly

Elwood est un homme sympathique et affable que l’on rêverait d’avoir comme ami. Mais Elwood est doté d’un compagnon très encombrant : un lapin invisible à taille humaine prénommé Harvey. Et quand Elwood se met à parler d’Harvey, que personne ne voit, tout le monde prend la fuite. Vita, dépassée par cet encombrant compagnonnage, décide de faire interner son frère. Mais patatras ! A l’asile, on décide de garder Vita et de laisser partir Elwood, qui retourne boire un verre avec Harvey chez Charlie, où ils ont leurs habitudes… Agathe Mélinand propose une nouvelle traduction de « ce drôle de conte, farce désopilante et sombre (…) qui mélange comique, fantastique et poésie », que Laurent Pelly met en scène en tordant à plaisir les codes de la comédie bourgeoise et en confiant le rôle de l’extravagant Elwood à Jacques Gamblin.

Catherine Robert