Wagnermania, avec Case Scaglione, Michelle DeYoung et Simon O’Neill.
Le nouveau directeur musical, Case Scaglione, [...]
Focus -280-Orchestre national d’Île~de~France
Il aime écrire pour l’orchestre, et les musiciens d’orchestre le lui rendent bien, qui aiment jouer cette musique pleine de couleurs. Guillaume Connesson (né en 1970) est compositeur en résidence auprès de l’Orchestre national d’Île-de-France à compter de cette saison.
Guillaume Connesson écrit beaucoup. D’abord, dès les années 1990, de nombreuses pages destinées à ses amis chambristes : les pianistes Éric Le Sage, Jérôme Ducros ou Jean-François Zygel, le violoncelliste Jérôme Pernoo, parmi beaucoup d’autres. La voix l’attire également, il y poursuit une certaine tradition de la mélodie française. Mais c’est aujourd’hui surtout l’orchestre qui le requiert et l’on peut suivre, au gré de son catalogue, comment cette écriture volontiers pyrotechnique s’est peu à peu affinée. Comme Ravel, Guillaume Connesson pense l’orchestre en couleurs (ou en teintes, comme Debussy).
Ecriture pyrotechnique
Mais ce qui était au début un talent vrai mais trop peu aventureux (même dans une pièce, bien accueillie alors et beaucoup jouée depuis, comme Supernova en 1997) est devenu le support d’une invention renouvelée, sensible dans les « touches de couleur » d’Eiréné (création française le 15 novembre). Guillaume Connesson n’est pas devenu un avant-gardiste : sa musique garde une indéfectible base tonale, mais l’exploration se fait de plus en plus libre. Faut-il y voir le résultat d’un travail au long cours lors de nombreuses résidences (auprès des orchestres des Pays de la Loire, de Pau, de Lyon, d’Écosse, de Bruxelles, des Pays-Bas) ? Le voici en tout cas de nouveau plongé au cœur de la fabrique des timbres.
Jean-Guillaume Lebrun
Orchestre national d’Île-de-France
Tél. 01 43 68 76 00
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