Et aussi… (théâtre sans musique)

Le théâtre de Louis Jouvet a beau être volontiers accueillant pour la musique, il demeure une maison des mots. Pour autant, est-on loin de la musique quand s’élance la voix de Philippe Caubère, qui revient avec une création, Adieu Ferdinand !, trois contes inspirés – de plus ou moins loin – par Melville, Proust et Dostoïevski (du 2 décembre au 14 janvier) ? Cap au pire de Beckett, dit/joué par Denis Lavant et mis en scène par Jacques Osinski est, selon Patrice Martinet, « le plus musical des spectacles de cette saison » (du 2 décembre au 14 janvier). Paroles sans musique également, mais pas sans musicalité avec La Cantatrice chauve de Ionesco, reprise dans la mise en scène colorée et cruelle de Jean-Luc Lagarce (du 17 janvier au 3 février). Autre retour : celui d’Alfredo Arias qui met en scène Elle de Genet (du 7 au 24 mars) puis Eden Teatro de Raffaele Viviani (du 24 au 29 mai), ou le petit monde du music-hall comme miroir de la comédie humaine. Notons que la saison théâtrale s’ouvrira avec une création, L’Aile déchirée, de l’auteur et metteur en scène Adrien Guitton (du 9 au 19 novembre).

Focus réalisé par Jean-Guillaume Lebrun