Entre les lignes
Entrelaçant les mots, les pensées et la [...]
Focus -213-Théâtre de l’Ouest Parisien
Niels Arestrup dirige Marianne Basler et Christophe Malavoy dans Big Apple, d’Isabelle Le Nouvel. Une tragi-comédie sur le couple, l’amour, les bonheurs et les drames du quotidien…
Qui sont Syst et Brod, la femme et l’homme qui se font face dans Big Apple ?
Niels Arestrup : Ce sont deux êtres humains, à la fois uniques et communs, comme nous tous. Ils travaillent, ils rêvent, ils espèrent. Ils barbotent dans leur quotidien, parfois s’y enlisent et, à d’autres moments, s’en extraient, comme vous et moi… Mais surtout ils s’aiment vraiment, profondément… Ce qui me touche beaucoup, c’est ça : cette femme et cet homme nous ressemblent terriblement, dans le plein sens du mot !
Qu’est-ce qu’il vous semble capital de transmettre aux spectateurs à travers cette histoire d’amour ?
N. A. : Justement, l’amour… L’amour, c’est vraiment la seule chose qui fasse de l’homme et de la femme plus qu’un homme ou qu’une femme… Il y a la vie des personnages à explorer, au plus près de la nôtre… Avec les doutes, les non-dits, et les pensées secrètes. De temps en temps, quelque chose s’échappe du quotidien : un mot, un regard, une peur, la confession d’autre chose… Le ton, alors, est plus grave, mais tout aussi simple, naturel.
Qu’est-ce qui vous paraît essentiel dans l’écriture d’Isabelle Le Nouvel ?
N. A. : Je n’ai pas la prétention de connaître encore vraiment Big Apple. Je vais à l’aventure, à la rencontre du texte avec les comédiens. Ce que je peux dire, c’est que pour moi, la qualité de cette pièce c’est un « air de rien » qui touche à l’essentiel.
Entretien réalisé par Manuel Piolat Soleymat
Entrelaçant les mots, les pensées et la [...]