La reconnaissance des pairs comme tremplin, rencontre avec Gwénola David, directrice générale d’ARTCENA
Moment festif, temps de réflexion et de [...]
Après l’avoir reçu pour Au bord en 2011, dans la catégorie des grands (le prix jeunesse date seulement de 2015), Claudine Galea est récompensée cette année pour l’histoire d’Hiver et ses amis.
« Ecrire pour la jeunesse et en particulier les préadolescents me permet de retrouver mes esprits et de me reconnecter à des énergies fondamentales. Une petite fille m’est un jour apparue : Hiver. Dès que Hiver est arrivée, j’ai su que j’écrirai cette pièce. Autant je peux passer deux ou trois ans sur un texte, autant celui-là a été évident. Ensuite, est venue June, puis les deux garçons… dont l’un est arrivé par la mer… Hiver déteste les choses moches, les lotissements, les centres commerciaux, le boss de sa mère. Elle se trimballe avec des photocopies de tableaux pour remplacer la mocheté par la beauté.
Bonheur à la jeunesse !
J’écris d’abord sur les personnages : les thèmes arrivent incidemment ensuite, à cause des personnages. Dans Noircisse, il est question de solidarité, d’entraide et des histoires d’amour qui commencent à la préadolescence. L’enfance, pour moi, c’est à la fois la vitalité, le désir, la curiosité, mais aussi la sauvagerie et la douleur et toujours la reconstruction et l’espoir. On peut écrire noir pour les enfants mais il faut toujours laisser une fenêtre ouverte, comme dit Sylvain Levey. Je crois aux choses qui nous assaillent de bonheur et j’ai envie de transmettre ça aux jeunes parce qu’ils ont encore ce capital de confiance, de résilience et de reconstruction nécessaire pour y croire. »
Propos recueillis par Catherine Robert
Tél. : 01 55 28 10 10.
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Le directeur du Théâtre national de la [...]