François Morel met en scène et interprète « Art » de Yasmina Reza avec Olivier Broche et Olivier Saladin
François Morel retrouve Olivier Broche et [...]
Focus -325-Le Théâtre de Suresnes Jean Vilar rayonne tous azimuts
Avec cette création, Christian et François Ben Aïm plongent dix interprètes dans des états de corps en forme de réponse collective au chaos du monde.
Pour cette nouvelle pièce, arrivez-vous avec des inspirations ?
François Ben Aïm : Dans notre travail, nous avons souvent pris pour appui des supports artistiques d’autres disciplines comme la littérature, la musique… Pour Tendre colère, quelques images continuent de nous nourrir, mais sans éléments qui feraient référence.
Christian Ben Aïm : Notre précédente pièce Facéties nous a révélé certains principes de corps, des matières, des orientations nouvelles. L’envie était alors de poursuivre dans ce champ-là. Avec la tendresse et la colère du titre, émerge la notion de débordement, de « hors de soi », de lâcher-prise, comme éléments structurels de l’écriture.
Que vouliez-vous porter comme vision en passant de l’une à l’autre ?
F.B.A : On passe d’une écriture du décalage où l’esthétique était celle d’un corps distancié, déformé, désordonné, à l’envie de la déployer dans une dimension chorale. Cela a été un des moteurs. On a ensuite fait en sorte de glisser d’une forme un peu comique vers quelque chose de l’ordre d’une émotion qui cherche à se dire, que l’on retient et qui pourrait se libérer au sein d’un groupe.
C.B.A : On voulait se questionner sur les personnes qui sont à la marge, qu’on regarde dans la bienveillance ou dans l’étrangeté. Tendre colère interroge comment le chaos du monde vient percuter chacun d’entre nous, et la façon dont le collectif peut venir en écho. On travaille sur une approche de la non-maîtrise. C’est assez paradoxal, car il faut à la fois un déverrouillage des articulations, et une capacité à entrer dans un flux, de telle sorte qu’on puisse injecter des initiations contradictoires dans le mouvement, des formes incongrues, des effets de switch, de transformation… Il y a tout un jeu sur la façon de trouver le jaillissement sans en être à l’origine, avec un effet de dessaisissement.
Entretien réalisé par Nathalie Yokel
à 20h30, le 12 à 17h.
Tél : 01 46 97 98 10.
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