Smog de Claire Barrabes, mise en scène de Pauline Collin
Tentative de transposition des qualités sans [...]
Avec le festival Solstice, cirque et musique prennent l’air à Antony, Massy et Châtenay-Malabry. Ils font de la ville un espace de tous les rêves, de tous les possibles.
Le 15 juin, le Théâtre Firmin Gémier / La Piscine devient L’Azimut. C’est en tant que tel qu’il organise Solstice, qui du 18 au 27 juin invite dans l’espace urbain de douces perturbations artistiques de natures très diverses, avant tout circassiennes mais aussi musicales. Comme à chaque édition, la grande esplanade de l’Espace Cirque d’Antony est le cœur battant du festival, qui se prolonge ailleurs dans la ville ainsi qu’à Massy et Châtenay-Malabry. C’est là que le duo musical futuriste Turfu et la performance toute en lenteur et en suspension La Spire de Chloé Moglia ouvrent les festivités, d’emblée placées sous le signe de la pluralité, de la rencontre des esthétiques et des disciplines. Le rêve côtoie l’action et la fête dans la vingtaine de propositions du festival, toutes en accès libre, qui offrent ainsi un bel aperçu de la fécondité du nouveau cirque. En faisant sortir cette discipline du chapiteau et de la salle, l’Azimut met à jour toutes ses richesses, ses inventions.
Des cris, des courses et de la tendresse
Avec son solo Tarantata inspiré de la tarentelle, danse du Sud de l’Italie, Lucile Mouzac nous mène avec elle aux abords de la transe. On voyage ensuite entre France et Maroc avec Parfois ils crient contre le vent de la Cie Cabas, qui traite par le geste, la musique et les mots la notion d’identité culturelle. Lui aussi cosmopolite, le Collectif Sous le manteau interroge dans Monstro la notion de vivre-ensemble en faisant d’une discipline habituellement solitaire, le mât chinois, la base d’un vocabulaire collectif. Cette force du groupe, La Horde dans les pavés nous la donne à éprouver en nous entraînant dans sa traversée urbaine avec Impact d’une course. On ne se repose guère avec La Brise de la Pastille : tout seul, perché en haut de son mât, Moïse Bernier met toutes les forces de son clown au service d’une réflexion très rock’n’roll sur la vie. Très musicale elle aussi, la Furieuse tendresse du Cirque Exalté célèbre le présent, de même que les élèves de l’Académie Fratellini mis en scène par Daniel Jeanneteau dans Aguets, partition pour un cirque ensauvagé. L’Azimut sait s’entourer.
Anaïs Heluin
Tél. : 01 41 87 20 84. www.theatrefirmingemier-lapiscine.fr
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