Roy Ayers pour trois soirs au new Morning
La légende du groove, samplée par milliers, [...]
Après deux éditions frappées du sceau du Covid, le festival du joli mois de mai parisien revient à ses premières amours : face au public.
Une bonne résolution prise pour s’engager plus avant dans le monde d’après : proposer une programmation en faveur de l’égalité hommes-femmes. Pour poser les enjeux du débat, une table ronde tentera le mercredi 28 mai de cerner l’étendue de la problématique, avec notamment la sociologue Marie Buscatto qui a beaucoup documenté et réfléchi sur les inégalités de traitement dans le jazz du sexe prétendument faible. Côté musique, le même jour en soirée, la chanteuse Marion Rampal présentera le programme de son nouvel album, Tissé, avec en invités la flûtiste Naïssam Jalal et le chanteur Piers Faccini. Le lendemain, la formidable pianiste Sophia Domancich sera associée à celui qui partage aussi sa vie, le terrible batteur Simon Goubert, là encore pour faire écouter live and direct leur nouveau disque, justement baptisé TwoFold Heart.
Quelques mâles entendus
L’autre dame à l’honneur, la trompettiste Airelle Besson, viendra (le 21) accompagnée de celui qui forme avec elle une paire depuis quelque temps déjà : l’accordéoniste Lionel Suarez. Cela promet de belles lignes mélodiques, et quelques échappées harmoniques. Du côté des mâles, bien entendu le festival convie quelques grands noms, dont il faut derechef retenir Henri Texier, totémique pilier de la scène qui se présente en trio (le 19). Deux autres contrebassistes seront aussi de la partie : Kyle Eastwood en quintette (le 16) et surtout Stéphane Kerecki avec le pianiste Thomas Enhco (le 20), en avant-première de leur disque à sortir cet automne. Last but not least, le pianiste Dan Tepfer présentera en solitaire sa nouvelle odyssée aussi visuelle que musicale, une immersion intitulée Natural Machines. Tout un programme.
Jacques Denis
http://festivaljazzsaintgermainparis.com/
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