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Une pièce chargée de symboles, chargée de lumières, dans une explosion en devenir… Némo Flouret accompagne sa nouvelle création d’une recherche pyrotechnique, portée par onze artistes flamboyants.
Danseur français formé au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris puis en Belgique à P.A.R.T.S, Némo Flouret s’est fait très rapidement connaître pour son attirance pour les performances in situ. Alors qu’il est étudiant, Anne Teresa de Keersmaeker le lance dans Somnia, une randonnée chorégraphique collective qui fut une expérience marquante. Plus tard, ils feront tous les deux l’événement au Musée du Louvre, investissant l’aile Denon dans une co-création pour une quinzaine d’artistes en dialogue avec les œuvres picturales (Forêt). Récemment, il s’est frotté à l’esthétique post-industrielle que lui offrait la grande halle de La Villette, dans 900 Something Days Spent in the XXth Century, montrant des corps comme jetés dans la bataille d’une époque en déclin dans la monumentalité d’un espace. Sa nouvelle création Derniers Feux n’échappe pas à cette volonté de l’in situ, ou comment écrire la danse pour des lieux non dédiés. À cet égard la cour du lycée Saint-Joseph constitue en elle-même un défi à relever.
La fascination de l’artifice
Némo Flouret a aussi dû s’attacher à d’autres contraintes liées à sa thématique même, et associer à sa recherche des professionnels de la pyrotechnie comme parties prenantes du processus de création. Mais si le chorégraphe joue avec le feu, il s’affirme aussi dans la maîtrise d’une danse permanente, d’un rite, d’un partage d’une forme de réalité en train de se faire. Cette petite communauté s’empare de la question de l’artifice dans tous les sens du terme, jouant dans une sorte de zone temporaire la mesure et la démesure des dernières fois. Le chorégraphe s’empare des symboles de la fête, de la guerre, de l’explosion, aussi bien dans les images qu’il crée que dans la musique qu’il convoque, soutenue par les échos carnavalesques ou militaires et les accents des cuivres, comme issus d’un rêve détonant.
Nathalie Yokel
à 22h, relâche le 22 juillet.
Tél. : 04 90 14 14 14.
Durée : 1h20
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