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Cœur ardent

Cœur ardent - Critique sortie Théâtre
Les Sonnets de Shakespeare par Robert Wilson : un bijou !

Publié le 10 janvier 2009

Christophe Rauck met en scène le théâtre truculent d’Ostrovski, entre satire sociale et comédie de mœurs.

« Traduire la langue de Coeur ardent, c’est traduire une langue à la fois cassée, d’une énergie terrible dans sa violence et constamment inventive dans son désastre. » remarque André Markowicz, éminent traducteur. Le théâtre d’Ostrovski (1823-1886) témoigne en effet d’un regard acéré mêlé d’empathie sur le microcosme de la province russe saisie dans sa truculente médiocrité et sa violence ordinaire. Dans Cœur Ardent, l’auteur russe croque avec délice une communauté rurale de marchands russes. Entre comédie de mœurs et satire sociale, la pièce peint ce petit monde pétrifié dans la routine et la superstition, confit dans l’ennui et dans l’alcool, ignorant des profonds bouleversements qui le travaillent. Pour Christophe Rauck, « cette œuvre du répertoire russe classique est un formidable matériau de jeu et une source d’inspiration foisonnante pour un metteur en scène. » Il y voit un « véritable plaidoyer pour l’émancipation des femmes, des jeunes filles en particulier, soumises à leurs parents, à leurs devoirs, à la société tout entière. ». Une sombre histoire qu’il veut dessiner sur la scène du théâtre avec le noir du fusain, pour en souligner la profondeur…
 
Gw. D.


Cœur ardent, d’Alexandre Ostrovski, traduction d’André Markowicz, mise en scène de Christophe Rauck, du 19 janvier au 15 février 2009, à 20h, sauf samedi à 19h, relâche lundi (sauf le 19 janvier) et le 20 janvier, au Théâtre Gérard Philipe, 59 boulevard Jules Guesdes, 93207 Saint-Denis Cedex. Rens. 01 48 13 70 00 et www.theatregerardphilipe.com.

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