Ciboulette

Créée en 1923, Ciboulette de Reynaldo Hahn était tombé dans l’oubli jusqu’à la production de l’Opéra Comique, montée en 2013. On (re)découvrait alors une musique délicieuse, un livret joliment naïf, le tout porté par des jeunes voix de premier plan. La mise en scène, signée Michel Fau, apportait la fraîcheur de circonstance. Ne boudons donc pas notre plaisir à l’idée de retrouver ce spectacle, avec de nouveau des voix attachantes (Mélody Louledjian, Julien Behr…) . A la tête de l’Orchestre de chambre de Paris, la chef Laurence Equilbey, dont le Choeur Accentus participe également à la production. Autre protagoniste : le public, qui est invité à chanter avec les artistes. Pour cela, une séance de coaching vocal est proposée une heure avant le spectacle. Et comme toujours, la Salle Favart propose des concerts en contrepoint : un concert illustré sur les voix d’hier et d’aujourd’hui de l’Opéra Comique, avec Christiane Eda-Pierre et Benoît Duteurtre (4 mai à 20h) ; et un programme de musique viennoise par le quatuor Les Dissonances (6 mai à 20h).

A. Pecqueur