Folk Blues Remains
Le blues réinventé de Benjamin de la Fuente.
Retour sur la scène du New Morning, à quinze jours d’intervalle, de deux figures essentielles dans l’avènement du jazz-rock.
Le 16 février, à la tête de « Spectrum 40 », Billy Cobham célèbrera quatre décennies d’activités placées sous le sceau de l’album du même nom. Le batteur a enregistré en 1973 ce disque désormais considéré comme un jalon dans l’avènement d’un jazz électrisé par le rock, puissant et énergique, en compagnie des guitaristes Jan Hammer et Tommy Bolin (futur Deep Purple), peu après avoir joué avec Miles Davis et fait partie du Mahavishnu Orchestra. C’est le guitariste anglais John McLaughlin, lui aussi passé par l’entourage de Miles Davis, qui dirigeait ce groupe emblématique des grandes heures de la fusion, puisant son inspiration dans le jazz, la pop et les musiques indiennes. Sur scène le 1er mars à la tête de The Fourth Dimension, McLaughlin continue à ignorer les frontières entre les genres, s’entourant de musiciens de cultures diverses comme le bassiste camerounais Etienne M’Bappé ou le batteur indien Ranjit Barot, pour inventer un monde de musique aux multiples facettes.
Vincent Bessières
New Morning, 7-9, rue des Petites Ecuries, 75010. Jeudi 16 février, 20h3O (Billy Cobham) ; mercredi 1er mars, 20h30 (John McLaughlin). Tél : 01 45 23 51 41. Places : 32,50 € (Billy Cobham) ; 41,50 € (John McLaughlin).
Le blues réinventé de Benjamin de la Fuente.