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Ariane Ascaride poursuit son parcours libre et singulier. Elle reprend son solo autobiographique Touchée par les fées.
« Un solo à travers lequel je parle de ce qui me compose : les contes qui m’ont bercée, la fantaisie de mon père qui était comme un personnage de roman, le rapport très fort qui me lie, depuis mon enfance, au théâtre, comme à toutes les choses ayant trait à l’irréalité. » C’est en ces termes qu’Ariane Ascaride nous présentait Touchée par les fées, qui fut créé dans le cadre des Sujets à vif du Festival 2010, puis repris sur diverses scènes. Un solo évolutif qui s’enrichit, à chacune de ses versions, de nouvelles perspectives, avec les mêmes souvenirs familiaux, les mêmes événements qui ont façonné, depuis l’enfance, le parcours de la comédienne, avec aussi des éléments liés à un besoin grandissant d’indépendance et à sa relation avec l’œuvre de William Shakespeare.
Le théâtre : un domaine du sacré
Car si Ariane Ascaride est avant tout connue pour les rôles qu’elle a interprétés au cinéma (notamment dans les films de Robert Guédiguian), elle entretient un rapport fort et particulier au théâtre. « J’ai toujours dit que les théâtres étaient comme des églises, déclare-t-elle. Un théâtre et une église ont en commun que leurs murs, leurs planchers ont absorbé l’énergie de milliers et de milliers de gens venus à une heure précise se recueillir. L’acte de jouer, de créer, est pour moi d’une importance fondamentale. On ne peut pas traiter cela sans conscience, sans responsabilité profonde. » Pour Ariane Ascaride, la scène, le jeu, le lien aux spectateurs constituent un autre domaine du sacré.
* La Terrasse n° 232, mai 2015.
Entretien réalisé par Manuel Piolat Soleymat
à 11h50, relâche les lundis.
Tél : 04 65 00 00 90.
Durée : 1h10.
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