« L’histoire de la fille d’une mère qui devient la mère d’une fille qui ne sera pas mère », trois portraits de femme par Emilie Alfieri.
La pièce écrite et jouée par Emilie Alfieri, [...]
Ariane Ascaride poursuit son parcours libre et singulier. Elle reprend son solo autobiographique Touchée par les fées.
« Un solo à travers lequel je parle de ce qui me compose : les contes qui m’ont bercée, la fantaisie de mon père qui était comme un personnage de roman, le rapport très fort qui me lie, depuis mon enfance, au théâtre, comme à toutes les choses ayant trait à l’irréalité. » C’est en ces termes qu’Ariane Ascaride nous présentait Touchée par les fées, qui fut créé dans le cadre des Sujets à vif du Festival 2010, puis repris sur diverses scènes. Un solo évolutif qui s’enrichit, à chacune de ses versions, de nouvelles perspectives, avec les mêmes souvenirs familiaux, les mêmes événements qui ont façonné, depuis l’enfance, le parcours de la comédienne, avec aussi des éléments liés à un besoin grandissant d’indépendance et à sa relation avec l’œuvre de William Shakespeare.
Le théâtre : un domaine du sacré
Car si Ariane Ascaride est avant tout connue pour les rôles qu’elle a interprétés au cinéma (notamment dans les films de Robert Guédiguian), elle entretient un rapport fort et particulier au théâtre. « J’ai toujours dit que les théâtres étaient comme des églises, déclare-t-elle. Un théâtre et une église ont en commun que leurs murs, leurs planchers ont absorbé l’énergie de milliers et de milliers de gens venus à une heure précise se recueillir. L’acte de jouer, de créer, est pour moi d’une importance fondamentale. On ne peut pas traiter cela sans conscience, sans responsabilité profonde. » Pour Ariane Ascaride, la scène, le jeu, le lien aux spectateurs constituent un autre domaine du sacré.
* La Terrasse n° 232, mai 2015.
Entretien réalisé par Manuel Piolat Soleymat
à 11h50, relâche les lundis.
Tél : 04 65 00 00 90.
Durée : 1h10.
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