Ambivalence(s)

Ce n’est pas Sex in the city mais (no) sex (no) City, mot d’ordre de cette quatrième edition d’Ambivalence(s). Depuis sa naissance, le festival investit la ville autant physiquement – par les nombreux lieux qu’il occupe – que comme objet d’étude. Un exemple pour cette édition riche en créations  : la mission confiée au duo des Marion – Aubert et Guerrero – de révéler dans leur spectacle, De l’infra-ordinaire à l’extraordinaire, les manifestations les plus invisibles de la libido au sein de la ville.

Psychiatre sexologue

Autres habitués des lieux parce qu’associés à la Comédie de Valence, Caroline Guiela N’Guyen et Lancelot Hamelin collaborent avec le groupe Girlnextdoor pour Peut-être une nuit, spectacle de psaumes électro-érotiques. Richard Brunel, directeur de la Comédie de Valence, lance quant à lui l’épisode pilote d’un feuilleton théâtral – décidément, le concept commence à prendre – intitulé Dr Camiski, centré sur la figure éponyme d’un psychiatre sexologue, spécialiste des thérapies de couple, écrit par Pauline Sales et Fabrice Melquiot. Des textes de Christine Angot, une leçon de hula hoop très explicite, un collage scénique de Père Faura, une avant-première de la chorégraphe Ambra Senatore, un programme cinéma coquin et une exposition de peinture cocasse, courant des seins au nombril, compléteront le panorama d’une édition sexy.

Eric Demey