Festival Messiaen au Pays de La Meije célèbre le demi-siècle d’existence de l’ensemble L’Itinéraire
Outre le compositeur du Quatuor pour la fin [...]
En contrepoint de l’exposition Manet/Degas, Adam Laloum joue un programme résumant les débats esthétiques qui agitaient les milieux artistiques de l’époque, entre influences germaniques et ibériques.
La musique française de la seconde moitié du XIXe siècle se situe au carrefour des influences germaniques et wagnériennes, et des tentations méridionales avec l’exemple archétypal de Carmen. Parmi les pages pour piano, très marginales dans la production de Wagner, la brève Élégie en la bémol majeur, fragment des dernières années qui rappelle Tristan und Isolde, peut s’inscrire dans une filiation avec Schumann, dont Adam Laloum joue deux avatars, aux deux pôles de la carrière du compositeur, entre le kaléidoscope des Scènes d’enfants et les tardives Phantasiestücke op.111. Aux antipodes, dans les premières années du XXe siècle, le cycle Iberia d’Albeniz, l’un des sommets de la littérature pianistique, condense tout un pittoresque et un imaginaire hispaniques dans lesquels ont puisé un Debussy ou un Ravel. Avec ses subtilités harmoniques et mélodiques qu’illustre par exemple le Nocturne n°7, l’assimilation esthétique de Fauré, des sources classiques aux derniers développements du Romantisme, constitue peut-être une voie plus singulièrement française.
Gilles Charlassier
à 12h30. Tél : 01 40 49 48 14.
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