Thomas Hengelbrock

©Le chef autrichien Thomas Hengelbrock, toujours à la recherche de l’évidence musicale. © Florence Grandidier

Le chef autrichien Thomas Hengelbrock, toujours à la recherche de l’évidence musicale. © Florence Grandidier

PHILHARMONIE / MUSIQUE SYMPHONIQUE

Publié le 30 septembre 2017 - N° 258

Le chef autrichien et son NDR Elbphilharmonie Orchester tressent les liens entre Wagner, Mahler et Wolfgang Rihm.

Avec l’orchestre de la Norddeutsche Rundfunk Elbphilharmonie, dont il est le directeur musical depuis 2011, Thomas Hengelbrock, également chef associé de l’Orchestre de Paris depuis la saison dernière, se nourrit de son expérience acquise dans l’interprétation sur instruments anciens (il fut, entre autres, violoniste au Concentus Musicus et chef fondateur de l’ensemble Balthasar Neumann), pour insuffler sens et évidence aux programmes qu’il défend. Les influences entre les trois compositeurs du concert donné à la Philharmonie sont indéniables : Wolfgang Rihm est pétri de Mahler, qui lui-même est nourri de Wagner. Le titre de l’œuvre de Rihm, Reminiszenz, triptyque en mémoire de l’écrivain Hans Henny Jahn, dont ce sera la première française, pourrait ainsi être celui du concert tout entier. De Wagner, on entendra le Prélude de Parsifal et, de Mahler, la bien-nommée Symphonie n°1 « Titan ».

A. Pecqueur