Le Malade imaginaire et le Songe d’une nuit d’été
Le Kronope Théâtre revient aux premières [...]
Cinq artistes fraîchement sortis de l’École Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette présentent cinq formes courtes inspirées de contes traditionnels et de mythologies anciennes, contemporaines ou personnelles. Inventif et percutant !
C’est dans le cadre de leur troisième et dernière année d’études à l’ESNAM que les comédiens marionnettistes Carine Gualdaroni, Simon Delattre, Naomi Van Niekerk, Simon Moers et Cristina Iosif proposent chacun ou chacune un solo, nouant ainsi les fils d’histoires tragiques ou drôles, souvent poétiques, à l’aide de divers matériaux, objets ou marionnettes. Ils sont jeunes et fréquentent les rives de la mort lointaine, les angoisses et les douleurs de l’existence afin de scruter les mystères et les secrets de l’âme humaine. Un jour, je suis morte … de Carine Gualdaroni d’après le conte inuit de La femme squelette évoque le blanc, le froid du Grand Nord et la chair d’une femme dévorée par les poissons. Solo Ferrari de Simon Delattre relève d’une écriture personnelle d’après Wikipédia et jesuismort.com et évoque la mythologie contemporaine de Lolo Ferrari, triste figure à l’énorme poitrine : « Merci Roland Barthes, aux réseaux cybernétiques qui réécrivent l’histoire chaque jour, et au silicone… »
Méditation sur la vie et la mort
D’après un conte inuit encore, un conte traditionnel africain et des récits personnels, Naomi Van Niekerk écrit Épitaphe, une méditation sur la vie et la mort : « Quand tu tues quelqu’un, tu meurs deux fois ». Simon Moers quant à lui, s’inspire d’un conte traditionnel chinois pour Sous la neige qui tombe, là où se construit la grande muraille de Chine, pour le bon plaisir de l’Empereur, cet homme qui n’est qu’un petit grain comme toute chose sur terre. Et Cristina Iosif revient avec plaisir au rituel enfantin d’Il était une fois, d’après des extraits de contes traditionnels : une femme pêcheur attrape un poisson magique tout en or. Un chemin d’enchantement et de rêve pour tous les publics dès 12 ans.
Le Kronope Théâtre revient aux premières [...]