"La culture est une résistance à la distraction" Pasolini
Le grand chef Esa-Pekka Salonen revient au Théâtre des Champs-Élysées dans un programme consacré à l’apothéose – et au tournant – du romantisme germanique.
Il y a, dans l’histoire de la musique, un avant et un après Wagner. Avec son écriture chromatique, Tristan et Isolde, composé dès 1857, constitue l’acte de naissance d’une nouvelle ère harmonique. Esa-Pekka Salonen, interprète de référence de la musique des 20e et 21e siècles, place le prélude et la scène finale (Liebestod) en exergue d’un concert qui explore les premiers prolongements de cette « musique de l’avenir ». La Nuit transfigurée de Schoenberg (ici dans sa version pour orchestre à cordes) pousse loin l’ambiguïté tonale. Quant à la Symphonie n° 7 (1883) de Bruckner, elle est un chant d’hommage magnifique au maître disparu.
Jean-Guillaume Lebrun
à 20h. Tél. : 01 49 52 50 50.
Le directeur musical de l’Orchestre National [...]
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