L’Opéra Bastille reprend le Falstaff mis en scène par Dominique Pitoiset
L'Opéra Bastille reprend le Falstaff mis en [...]
Plongée dans l’orientalisme « fin de siècle » avec Shéhérazade de Rimski-Korsakov et des œuvres de Mel Bonis et Aram Khatchatourian.
À la fin du xixe siècle, peintres, romanciers et poètes célèbrent l’Orient et ses charmes. La musique n’est alors pas en reste pour illustrer à son tour un monde fantasmé, aux frontières bien floues mais qui regorge – forcément – de couleurs et d’une sensualité qui semblent devoir surgir de modes « orientaux » plus ou moins authentiques. Le poème symphonique Shéhérazade (1888) de Rimski-Korsakov en est le plus parfait aboutissement avec ses épisodes chaque fois introduits par le chant captivant du violon, souligné par les traits de harpe. On sait que l’œuvre impressionna Ravel ; on retrouve aussi un peu de son atmosphère dans la Suite orientale (1900) de Mel Bonis. Entre ces deux fresques, le jeune prodige Luka Faulisi rejoint le chef Lio Kuokman pour le Concerto pour violon de Khatchatourian, œuvre virtuose et quelque peu nostalgique, qui s’appuie sur une connaissance intime plus que savante des chants et danses d’Arménie.
Jean-Guillaume Lebrun
à 20h30. Tél. : Tél. : 01 74 34 53 53.
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Sous la baguette d'Ariane Matiakh, [...]